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Les États-Unis poussent les scientifiques à bloquer le soleil
 

Source: The Sidney Morning Herald
http://www.smh.com.au/news/environment/us-urges-scientists-to-block-out-sun/2007/01/28/1169919213362.html

David Adam et Liz Minchin
29 janvier 2007

Les États-Unis veulent que les scientifiques développent des technologies pour bloquer la lumière solaire comme moyen désespéré d'arrêter le réchauffement global.

Ils déclarent que la recherche dans les techniques telles que des miroirs géants dans l'espace ou de la poussière réfléchissante déversée dans l'atmosphère serait une "assurance importante" contre l'augmentation des émissions, et ont fait pression pour qu'une telle stratégie soit recommandé dans un rapport des Nations Unies sur le changement de climat dont la première partie doit être publiée vendredi.

Les États-Unis ont aussi tenté d'écarter le rapport des Nations Unies, préparé par le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC), des conclusions qui soutiendraient un nouveau traité mondial sur le climat basé sur des buts liés à la réduction des émissions. Ils ont demandé qu'un brouillon du rapport soit modifié pour accentuer les bénéfices des accords volontaires et pour y inclure des critiques du Protocole de Kyoto, auxquels les États-Unis s'opposent.

Le rapport final, rédigé par des experts du monde entier, sera la base de négociations internationales pour concevoir un traité sur les émissions succédant à celui de Kyoto, dont la première phase expire en 2012. Les gouvernements mondiaux ont reçu un brouillon du rapport l'année dernière et ont été invités à le commenter.

La réponse des États-Unis est que l'idée d'interférer avec la lumière solaire devrait être incluse dans le résumé pour les décideurs politiques, le chapitre important en tête de chaque rapport du comité. Ils déclarent: "modifier la radiation solaire pourrait être une stratégie importante si la réduction des émissions échoue. La recherche et le développement pour estimer les conséquences de l'application d'une telle stratégie est une assurance importante qui devrait être souscrite. C'est une possibilité très importante qui doit être considérée".

Des scientifiques ont précédemment estimé que réfléchir moins de 1% de la lumière solaire dans l'espace pourrait compenser le réchauffement généré par tous les gaz à effet de serre émis depuis la révolution industrielle. Les techniques possibles incluent la mise en place d'un écran géant en orbite, des milliers de minuscules ballons brillants, ou de minuscules gouttelettes de soufre déversées dans la haute atmosphère pour imiter les effets de refroidissement d'une éruption volcanique. Le brouillon du GIEC déclarait que de telles idées étaient "spéculatives, non chiffrées, et avec des effets annexes inconnus".

Les États-Unis, dans leurs conclusions, se plaignent que le brouillon du rapport soit "centré autour de Kyoto" et veulent y inclure les travaux d'économistes qui ont signalé "le degré nécessaire d'investissement du protocole de Kyoto".

Il se plaignent aussi que globalement "le rapport tend à exagérer ou à se concentrer sur les effets négatifs du changement de climat". Il veulent aussi mettre plus l'accent sur les responsabilités des pays en voie de développement.

Mais le professeur Stephen Schneider, un consultant sur le climat du gouvernement des États-Unis depuis plus de 30 ans et une figure clé du comité depuis plus de 10 ans, dit que le monde "joue à la roulette russe" avec son futur en répondant trop lentement au changement de climat.

Le brouillon du rapport du comité montre que les projections de l'augmentation des températures globales de 1990 à 2100 vont s'élargir légèrement, avec une nouvelle fourchette de 1 à 6.3°. La fourchette du rapport de 2001 était de 1.5 à 5.8°.

Le professeur Schneider dit qu'il est inquiet que l'augmentation soit plus probablement de 3° ou plus, avec 10% de chances qu'elle soit de 6° à la fin du siècle.

"Diable, nous prenons une assurance incendie sur une base de 1% de chances", dit il. "Si nous devons être opposé au risque, nous ne pouvons écarter la possibilité d'écarts inhabituels potentiellement catastrophiques, et ceci inclut l'effondrement des banquises du Groenland et de l'Antarctique de l'ouest, des extinctions massives d'espèces, l'intensification des ouragans et toutes ces choses. Il y a au moins 10% de chances que ça se produise. Et ceci est pour moi un risque trop élevé pour la société. Mon jugement de valeur quand vous parlez du système de maintien de la vie au niveau planétaire est que 10%, mon dieu, c'est la roulette russe avec un Luger".