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Environnement en crise
 

Source: The Independent http://news.independent.co.uk/environment/article338878.ece (payant)
Autres sources:
http://www.countercurrents.org/cc-mccarthy200106.htm
http://soundingcircle.com/newslog2.php/__show_article/_a000195-000979.htm

Environnement en crise: "nous avons dépassé le point de non-retour"
Il y a 30 ans, le scientifique James Lovelock a compris que le terre possédait un système de contrôle à l'échelle planétaire qui gardait l'environnement adapté à la vie. Il l'a appelé Gaïa, et la théorie a été largement acceptée. Aujourd'hui il croit que le mauvais traitement de l'environnement par l'humanité fait fonctionner le mécanisme contre nous. Sa conclusion étonnante: le changement de climat est déjà insoluble et la vie sur terre ne sera plus jamais la même.
Par Michael McCarthy 16 janvier 2006

Le monde a déjà dépassé le point de non-retour du changement de climat et il est improbable que la civilisation telle que nous la connaissons survive, d'après James Lovelock, le scientifique et gourou des écologistes qui a conçu l'idée de Gaïa - la terre qui se maintient elle-même adaptée pour la vie.

Dans une nouvelle estimation profondément pessimiste, publiée aujourd'hui dans The Independent, le Professeur Lovelock suggère que les efforts pour contrer le réchauffement global ne peuvent pas réussir et qu'en fait il est déjà trop tard.

Le monde et la société humaine font face à un désastre d'une pire ampleur, et à une échelle de temps plus rapide, que personne ne peut se l'imaginer, croit il. Il écrit: "avant que ce siècle ne se termine, des milliards d'entre nous mourront, et les quelques couples reproducteurs qui survivront seront en Arctique où le climat reste tolérable."

En faisant une telle déclaration, beaucoup plus sinistre que toutes les autres faites par un scientifique de réputation internationale comparable, le Professeur Lovelock accepte de prendre ses responsabilités. Mais, comme la personne qui a conçu la première toute nouvelle façon de considérer la vie sur terre depuis Charles Darwin, il sent que sa propre analyse de ce qui se passe ne lui laisse pas le choix. Il croit que c'est le propre mécanisme d'auto-régulation de Gaïa - de plus en plus accepté par d'autres scientifiques dans le monde, bien qu'ils préfèrent le nommer le Système Terrestre - qui, de façon perverse, assurera que le réchauffement ne peut être maîtrisé.

C'est parce que le système contient des myriades de réactions parasites qui ont agi ensemble par le passé pour maintenir la terre beaucoup plus froide qu'elle ne le serait autrement. Maintenant, cependant, ils vont s'assembler pour amplifier le réchauffement causé par les activités humaines telles que le transport et l'industrie et ses énormes émissions de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2).

Ceci signifie que les conséquences néfastes des êtres humains endommageant l'ancien système de régulation de la planète vivante seront non linéaires - en d'autres mots, s'accéléreront probablement de façon incontrôlable.

Il nomme le phénomène "la revanche de Gaïa" et l'examine en détail dans un nouveau livre portant ce titre (The Revenge of Gaia) devant être publié le mois prochain.

Le caractère unique du point de vue de Lovelock est qu'il est holistique plutôt que réducteur. Bien qu'il soit un partisan engagé des recherches actuelles sur le changement de climat, spécialement au centre britannique Hadley, il ne regarde pas les aspects individuels du comportement du climat, comme le font inévitablement les autres scientifiques. Il regarde plutôt comment le système de contrôle complet se comporte quand il est stressé.

Le Professeur Lovelock, qui a conçu l'idée de Gaïa dans les années 70 en examinant les possibilités de vie sur Mars pour la NASA aux États-Unis, a averti des dangers du changement de climat depuis que les inquiétudes majeures à ce sujet sont apparues il y a presque 20 ans.

Il fut l'un des scientifiques sélectionnés qui ont fourni un rapport initial sur le changement de climat au cabinet de Margaret Thatcher au 10 Downing Street en avril 1989.

Ses inquiétudes se sont accrues régulièrement depuis lors, comme les preuves du changement de climat se sont accumulées. Par exemple, il a partagé l'inquiétude de beaucoup de scientifiques sur les informations de septembre dernier comme quoi la glace couvrant l'océan arctique fond maintenant si rapidement qu'en 2005 elle a atteint un point bas historique.

Il y a deux ans, il a déclenché une importante controverse avec un article dans The Independent demandant aux environnementalistes d'abandonner leur longue opposition à l'énergie nucléaire, qui ne produit pas les gaz à effet de serre des centrales conventionnelles.

Le réchauffement global se produisait si rapidement que seule une augmentation majeure de l'énergie nucléaire pouvait le maintenir sous contrôle, disait il. La plupart des mouvements écologistes ont rejeté en bloc sa demande, et le font encore aujourd'hui.

Maintenant ses inquiétudes ont atteint un sommet - et mettent l'accent sur quelque chose de nouveau. Plutôt que demander d'autres moyens de contrer le changement de climat, il appelle les gouvernements de Grande Bretagne et d'ailleurs à commencer des préparations à grande échelle pour survivre à ce qu'il voit maintenant comme inévitable - de ses propres mots aujourd'hui, "un climat d'enfer" qui sera probablement plus chaud en Europe de 8°C qu'il ne l'est aujourd'hui.

Dans le chapitre de conclusion de son livre il écrit: "que devrait faire maintenant un gouvernement européen sensé? Je pense que nous n'avons que peu d'options à part nous préparer pour le pire, et supposer que nous avons dépassé le seuil."

Et dans The Independent d'aujourd'hui il écrit: "nous ferons de notre mieux pour survivre, mais malheureusement je ne vois pas les États-Unis ou les économies émergentes de Chine et d'Inde s'arrêter à temps, et ils sont les principales sources d'émission de CO2. Le pire arrivera..."

Il continue: "nous devons garder à l'esprit le rythme redoutable du changement et réaliser le peu de temps qui nous reste pour agir, alors chaque communauté et nation doit trouver la meilleure utilisation des ressources en sa possession pour maintenir la civilisation aussi longtemps qu'elle le pourra." Il croit que les gouvernements mondiaux devraient sauvegarder l'énergie et l'approvisionnement de nourriture dans le milieu protégé global et se défendre contre les augmentations attendues du niveau des mers. La vision du scientifique de ce à quoi la société humaine pourrait finalement être réduite par le changement de climat est "une foule brisée menée par des chefs de guerre brutaux".

Le Professeur Lovelock a attiré l'attention sur un aspect particulier de la menace du réchauffement, qui est que l'augmentation attendue des températures est actuellement retenue artificiellement par un aérosol global - une couche de poussière dans l'atmosphère autour de l'hémisphère nord de la planète - qui est le produit des industries mondiales.

Ceci nous protège de certaines radiations solaires par un phénomène connu comme "l'assombrissement global" et on pense qu'il maintient les températures globales plus basses de plusieurs degrés. Mais avec un déclin industriel brusque, l'aérosol pourrait retomber de l'atmosphère en un temps très court et les températures globales pourraient soudainement énormément augmenter.

Une des idées les plus frappantes de son livre est "un guide pour les survivants du réchauffement global" destiné aux humains qui se battraient encore pour exister après un effondrement total de la société.

Écrit non pas sous forme électronique mais "sur du papier durable avec de l'encre de longue durée", il contiendrait les connaissances scientifiques de base accumulées par l'humanité, la plupart d'entre elles considérées par nous actuellement comme complètement acquises mais obtenues à l'origine seulement par une dure bataille - telles que notre place dans le système solaire ou le fait que les bactéries et les virus causent des maladies infectieuses.

Guide sommaire pour une planète en péril

Le réchauffement global, causé principalement par les émissions à grande échelle de gaz industriels tels que le dioxyde de carbone (CO2), est presque certainement la plus grosse menace à laquelle l'humanité a jamais fait face, parce qu'il pose un point d'interrogation sur l'habitabilité même de la terre.

Pendant les prochaines décennies, les températures en augmentation signifieront que l'agriculture pourrait devenir non viable sur d'énormes étendues du monde où les gens sont déjà pauvres et affamés; les réserves d'eau pour des millions ou même des milliards pourraient manquer. L'augmentation du niveau des mers détruira des zones côtières substantielles dans les pays à faible altitude comme le Bangladesh, au moment précis où leur population proliférera. De nombreux réfugiés environnementaux dépasseront les capacités de n'importe quelle agence, ou en fait de n'importe quel pays, à y faire face, pendant que l'infrastructure urbaine moderne affrontera la dévastation par de puissants évènements climatiques extrêmes, tels que l'ouragan Katrina qui a frappé la Nouvelle Orléans l'été dernier.

La communauté internationale accepte la réalité du réchauffement global, soutenue par le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat des Nations Unies. Dans son dernier rapport de 2001, le GIEC a déclaré que les températures moyennes étaient susceptibles d'augmenter de 5.8°C en 2100. Dans les hautes latitudes, comme en Grande Bretagne, l'augmentation sera probablement beaucoup plus importante, peut être de 8°C. Le réchauffement semble se produire plus rapidement qu'anticipé et dans le prochain rapport du GIEC, en 2007, l'échelle de temps pourrait être réduite. Cependant il reste toujours une supposition que le changement de climat est contrôlable, si les émissions de CO2 peuvent être réduites. Lovelock avertit: réfléchissez encore.